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Par Patrick Émiroglou, réd. a.

Question existentielle : qui rédige les offres d’emploi en rédaction?

Il n’y a qu’à consulter l’une des nombreuses plateformes Web spécialisées en placement professionnel pour se rendre à l’évidence : aujourd’hui, tout rédacteur doit être créatif, branché, ouvert et dynamique, savoir manier les divers logiciels de mise en page les doigts dans le nez les mains dans les poches, et bien entendu, être autonome, disponible 24/7, et doté d’un bel esprit d’équipe.

Jusque-là, tout va bien.

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Les attentes de l’employeur

Poursuivons plus attentivement notre lecture des offres d’emploi durant quelques semaines, pour obtenir, comme disent les stratèges, « une vision à 3600 ». Le profil du rédacteur idéal se précise quand on amalgame les exigences des employeurs : outre sa maitrise parfaite de la langue de Molière (et tant qu’à faire, celle de Shakespeare, il y a des économies d’échelle à réaliser), notre candidat possède une solide culture générale, est un as de la recherche et doit savoir pondre tout « contenu » (communiqué, annonce publicitaire, site Web, nomenclature, discours, guide d’utilisation, etc., etc.) dans un style impeccable, concis et vivant dans des délais très courts, idéalement sans faire attendre son imprimante — un ancien modèle, c’est vrai.

Pour que notre candidat ait le privilège de décrocher une entrevue, on exige bien sûr qu’il possède les qualités humaines et professionnelles indispensables à sa fonction : l’écoute d’un confesseur, le sens stratégique d’un champion de go, la réactivité d’un pilote de Formule Un, l’enthousiasme d’un meneur de claque, la rigueur d’un moine zen, la constance d’un marathonien, la souplesse d’un contorsionniste, et — last but not least — la polyvalence d’un canif suisse.

Comment trouver la perle rare? 

Loin de moi l’idée de remettre en question les exigences des employeurs! Après tout, sur le plan professionnel comme sur le plan affectif un miracle est toujours possible : on peut aussi trouver la ou le partenaire idéal sur Instagram du premier coup et vivre heureux jusqu’à la fin de ses jours!

Mais tout de même, pour rédiger son offre d’emploi, l’employeur aurait tout avantage à faire appel à un rédacteur agréé. Parions que celui-ci saura bien cerner les exigences de l’employeur, et qu’il recommandera d’ajouter une exigence pour le postulant : le titre de «réd. a.»!

 

Mise au point sur le titre : le rédacteur idéal est, neuf fois sur dix, une rédactrice, et en rédaction professionnelle le féminin l’emporte très largement sur le masculin. On y reviendra!

 


Patrick Émiroglou est concepteur rédacteur. Il vient de publier Salut l’écrivain (Éditions Del Busso).[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Par Roxanne Boucher, réd. a.

Connaissez-vous bien l’association derrière les titres de rédacteur agréé et rédactrice agréée? En voici un survol en quelques chiffres!

 

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136

membres de la SQRP

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50 en 5

50 personnes ont reçu le titre de « réd. a. » depuis 5 ans :

7 en 2019

16 en 2018

5 en 2017

9 en 2016

13 en 2015

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5

rédacteurs agréés ont été nommés membres d’honneur :
Aline Charbonneau, Christine Christophory, Jean Dumas, Linda Fortin et Claire Michaud.

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3

membres d’honneur ne sont pas rédacteurs. Aurel Ramat, typographe émérite et auteur du Ramat de la typographie, est nommé en 2012. En 2008, le statut est décerné à Lise Bissonnette, alors présidente et directrice générale de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, ainsi qu’à Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à l’époque.

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1993

C’est l’année de fondation de la SQRP, il y a plus de 25 ans.

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Par Sandra Cusson, M. Ps., réd. a.

responsabilités à la pige« T’es rédactrice à la pige? Chouette, tu dois pouvoir travailler quand tu veux et partir en vacances à ta guise, chanceuse! »  Qui n’a pas déjà été témoin de ce type de réaction face à ce travail « idéal » qu’est la pige? Hélas, la réalité est, la plupart du temps, loin d’être aussi idyllique.

L’exemple de mon amie Marie

Marie occupait un emploi fort bien rémunéré au sein d’une grande firme de consultation. Suite à certains changements survenus à la direction de la boîte et après mûre réflexion, Marie a pris la décision de quitter son emploi et d’offrir ses services à la pige. Nous étions tous passablement admiratifs devant notre collègue qui allait devenir sa propre patronne, se libérer de toutes les tracasseries corporatives, choisir ses mandats selon ses envies et optimiser sa qualité de vie. Et comme Marie est l’une des meilleures dans son domaine, aucun doute dans nos esprits que les clients allaient se disputer ses services.

Plus de liberté? Pas tant que ça…

Deux ans plus tard, je rencontre Marie pour un café; elle ne regrette pas sa décision mais la réalité est bien loin du scénario de rêve.

Bien sûr, elle ne manque pas de contrats et gagne fort bien sa vie, grâce à son niveau d’expérience et de compétence. Mais pour la liberté, c’est moins sûr. En fait, elle m’avoue qu’elle doit travailler « comme une folle » et qu’elle a même dû engager deux employés afin de pouvoir répondre à la demande. Et pour prendre deux semaines de vacances en famille l’été dernier, elle a dû redoubler d’efforts avant de partir ainsi qu’à son retour!

Marie m’explique que bien sûr, elle pourrait « juste dire non de temps en temps » mais elle a bien vite réalisé que lorsqu’elle refusait le mandat d’un client, ce dernier allait forcément utiliser les services d’un autre consultant afin de combler son besoin, peut-être poursuivre avec ce dernier pour un temps et… oublier Marie.

Plus de responsabilités : ça, oui!

Étant soutien de famille et voulant minimiser le risque de périodes creuses, Marie a dû se résoudre à travailler au-delà de ce qu’elle souhaitait, embaucher du personnel et, mine de rien, se retrouver à la tête d’une petite entreprise avec tout ce que cela implique en termes de responsabilités et dans une certaine mesure, de perte de liberté.

Elle ne regrette pas son choix mais entre son rêve et la réalité, il y a une marge, surtout que Marie ne possédait pas tellement, à la base, la fibre entrepreneuriale… Heureusement que tout s’apprend et qu’il existe une variété de moyens afin de s’aider à mieux vivre avec les hauts et les bas du travail à la pige. Marie en sait quelque chose!


Sandra Cusson est psychologue organisationnelle et rédactrice agréée de la SQRP.  Possédant de nombreuses années d’expérience dans les domaines de la consultation, de la recherche et du développement de contenus, elle offre maintenant ses services en tant que rédactrice à la pige.

www.sandracusson.com

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Charles Allain survenu le 21 août dernier. Charles vivait depuis longtemps avec une insuffisance pulmonaire, mais il avait développé une discipline de vie qui lui permettait de fonctionner et d’être le Charles que nous avons connu et apprécié à la Société pendant de nombreuses années. Malheureusement, une embolie pulmonaire est venue changer funestement le cours de sa vie.

Charles était membre de la SQRP depuis 2002. Il a occupé le poste de secrétaire du conseil d’administration durant plusieurs années et a collaboré maintes fois à notre infolettre. Charles a également participé au comité de l’agrément à plusieurs reprises et il a été juré au concours des Mérites rédactionnels.

En plus de ses grandes compétences en rédaction et en révision, Charles était un aquarelliste de grand talent.

Les membres qui souhaitent lui rendre un dernier hommage sont invités à se rendre au 4231, boulevard Saint-Laurent, à Montréal (Alfred Dallaire Memoria) le 2 septembre 2019 à compter de 15 h 30. Une cérémonie commémorative suivra à 16 h 30.

C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli sept nouveaux « réd. a. » le jeudi 23 mai dernier lors d’un cocktail au restaurant Le Cercle de HEC Montréal. Une trentaine de membres et amis ont assisté à l’événement qui était l’occasion de faire connaissance avec les recrues et de renouer avec les collègues.

Marie-Claude Aspiros

« Outillée de diplômes universitaires en rédaction, communication et traduction et d’une expérience enrichie du milieu entrepreneurial, j’offre depuis quatre ans des services linguistiques et communicationnels à des entreprises de toutes tailles, provenant de divers secteurs.

En plus de mon mandat de rédactrice technique et responsable des communications internes dans une grande société d’aéronautique, ma firme, Italique communication, me permet de créer des partenariats enrichissants avec d’autres travailleurs autonomes et de les aider à faire croître leurs projets d’affaires au moyen de mes écrits structurés, originaux et de qualité. »
Pour joindre Marie-Claude : marie-claude@italiquecommunications.com

Sandra Cusson

« Après des études en psychologie du travail et des organisations, j’ai travaillé pour le compte de firmes privées et publiques dans les domaines du recrutement, de la formation, de l’évaluation de potentiel et de l’administration générale. Depuis toujours, je me passionne pour l’écriture, le bon texte, le mot juste. Plus récemment, j’ai complété un certificat en pratique rédactionnelle… et me voici maintenant rédactrice agréée de la SQRP! »
Pour joindre Sandra : sandra.cusson1@gmail.com

Cécile Davan

« J’ai deux passions : les gens et les mots. Après avoir travaillé 15 ans en gestion des ressources humaines, j’offre depuis 5 ans des services de rédaction, de révision et de traduction à des clients du domaine des technologies de l’information, des ressources humaines et de la gestion de projet. Je suis à la fois rédactrice agréée et réviseure agréée. »
Pour joindre Cécile : davan@nomduneplume.ca

Paola Duchaine

« Communication, environnement et arts jalonnent mon parcours. Grâce à une formation intensive en classes préparatoires aux grandes écoles en lettres et sciences humaines, j’ai pu développer mes compétences en réflexion et rédaction. Curieuse de nature, j’ai complété deux maîtrises, l’une en sciences géographiques et l’autre en gestion de l’environnement. Depuis 12 ans, je travaille en communication et en gestion de projet dans le domaine du développement durable. Le titre de rédactrice agréée est donc une nouvelle corde à mon arc! »
Pour joindre Paola : paola.duchaine@gmail.com

Yann Fortier

« Rédacteur pigiste depuis 2011, je suis également directeur général de l’Expo World Press Photo Montréal. Formateur au Campus Infopresse, j’y enseigne la rédaction, le contenu de marque, le storytelling et les relations médias. J’ai publié en 2016 mon premier roman, gagnant du Prix Adelf-Amopa, remis à l’OIF (Paris) en 2017. À ce jour, plus de 300 marques, organisations privées ou publiques, ont bénéficié de mes services de rédaction, de mes conseils stratégiques ou d’une formation certifiée. Je rédige aussi des billets de blogue à propos de mon métier. »
Pour joindre Yann : info@yannfortier.ca

Line Gosselin

« Rédactrice, entrepreneure et historienne de formation : voilà qui résume mon parcours! Alors que je poursuivais un doctorat en histoire, je suis devenue copropriétaire et gestionnaire d’une PME florissante dans le domaine de l’automobile. J’ai tenu ce rôle pendant 10 ans. Après avoir vendu mon entreprise, j’ai traversé une période de redéfinition de soi qui m’a menée à la rédaction. Sous le nom de La bulle de mots, j’offre des services de rédaction et de révision à la pige depuis près de 5 ans. »
Pour joindre Line : labulledemots2@gmail.com

Laurence St-Denis

« J’ai commencé chez Desjardins comme jeune travailleuse ne sachant pas trop comment orienter sa carrière. C’est là que j’ai découvert les communications, ce qui m’a amenée à réaliser un baccalauréat par cumul de certificats, dont le dernier en rédaction professionnelle. Ce privilège de faire partie d’une communauté de professionnels passionnés me permettra de continuer à grandir et à m’épanouir. Je suis immensément fière de me joindre à la SQRP! »
Pour joindre Laurence : stdenis.laurence@gmail.com

Notre AGA a eu lieu le jeudi 21 mars dernier dans les locaux de l’Université Laval à Montréal. Elle a été suivie d’une période d’échanges fort pertinents, qui alimenteront la réflexion du conseil dans les prochains mois.

Webdiffusion

Le conseil d’administration a eu recours, cette année, à des spécialistes en webdiffusion, afin de permettre au plus grand nombre d’assister à l’AGA sans avoir à se déplacer. La démarche n’a malheureusement pas donné les résultats escomptés, malgré les efforts, car l’auditoire était fort peu nombreux.

« Aidez-nous à vous aider! » : une période d’échanges enrichissante

Une période d’échanges avait été ajoutée à la rencontre au cours de laquelle, malgré des petits problèmes techniques, le conseil a recueilli les suggestions des membres présents et en ligne pour ses interventions futures.

Voici les suggestions recueillies et qui seront analysées au cours des prochains mois :

  • Procéder à un sondage auprès des membres pour :
    • Savoir à qui l’on s’adresse : pigistes, salariés, types d’expertises des membres;
    • Recueillir les besoins en matière de formation, tant pour les membres agréés que pour les membres étudiants.
  • Reprendre les formations ayant connu du succès par le passé : le travail autonome, la rédaction de discours, l’utilisation d’Antidote et de LinkedIn, etc.
  • Obtenir des rabais auprès d’Infopresse pour la formation.
  • Organiser des rencontres pour les membres une fois par mois – par exemple, le 1er jeudi de chaque mois – et toujours au même endroit, dans un bar ou un restaurant. Le caractère informel de ces rencontres ferait sans contredit des adeptes.
  • Créer de nouvelles catégories de membres, chacune offrant des services appropriés, afin d’augmenter le nombre total de membres.
  • Accroître la visibilité de la SQRP pour en faire, en quelque sorte, un trait d’union entre les membres et les donneurs d’ouvrage.