LE MÉTIER | Comment faire bonne impression avec un client potentiel?

Par Sandra Cusson, M. Ps., réd. a.

Vous l’attendiez depuis longtemps.  Un beau mandat, en plein dans un domaine qui vous intéresse vivement, et vous entrevoyez d’excellentes perspectives de collaboration à long terme avec ce client.  Bref, un travail de rêve qui vous apporterait satisfaction et plaisir, en plus d’une rémunération des plus intéressantes!  Vous avez la conviction d’être le candidat idéal pour ce travail.  D’ailleurs, le dossier que vous avez présenté a su retenir l’attention et il ne vous reste qu’à rencontrer votre client potentiel et à faire bonne impression.  Comment mettre le plus de chances de votre côté?  En effectuant une préparation adéquate, bien sûr!

 

Se préparer : quelques incontournables

Effectuer une recherche d’information.  Il s’agit de recueillir des informations pertinentes sur l’entreprise, ses caractéristiques, son mandat, ses objectifs, ses valeurs, son équipe de direction, etc.  Ce faisant, vous obtiendrez deux bénéfices principaux, soit : 1) un accroissement de votre sentiment d’efficacité personnelle – on est plus confiant lorsqu’on sait de quoi on parle – et 2) vous pourrez préparer quelques questions à poser en temps opportun.

Préparer quelques messages clés.  Revoyez votre profil professionnel et, comme on l’enseigne en relations publiques, ayez en tête deux ou trois messages importants que vous souhaitez transmettre lors de votre entretien.  Il s’agit d’un principe de base en matière de communications et de relations publiques.

Apporter un échantillon de votre travail.  Notre meilleure carte de visite demeure un échantillon de notre travail.  Et ça tombe bien; un texte ne pèse pas bien lourd dans un porte-documents et il s’agit d’un item qui se  remet facilement à l’issue d’une rencontre.

Se préparer aussi au plan psychologique

Assurez-vous d’avoir un plan B.  Comme le répète la Dre Sonia Lupien, experte en gestion du stress, le moyen le plus efficace pour gérer le stress n’est ni la tisane, ni le massage, ni la séance de yoga mais plutôt la présence d’un plan B au cas où les choses ne tourneraient pas comme on l’aurait souhaité.  Ainsi, vous pourrez vous dire que vous allez agir de votre mieux et que si les résultats ne sont pas ceux que vous souhaitez et que nous n’obtenez pas ce mandat, vous pourrez vous rabattre sur votre plan B. Qui sait, peut-être ce dernier vous apportera quelque chose d’encore mieux.

Apprivoisez l’incertitude.  La tolérance à l’incertitude compte parmi les compétences personnelles les plus intéressantes à développer.  Elle permet en effet de briser ces murs artificiels créés par un mode de pensée absolu (n’envisager qu’un seul scénario possible) ou dichotomique (noir ou blanc), en plus de favoriser une attitude optimiste, laquelle consiste à espérer au mieux et à accueillir ce qui vient avec curiosité et intérêt.  Ces atouts peuvent s’avérer fort bénéfiques dans toutes les sphères des relations personnelles et professionnelles.  Et comme toutes les compétences, on ne naît habituellement pas avec; on doit l’apprendre en passant par le processus type d’apprentissage, soit la prise de conscience, les essais, les erreurs et la progression.

 


Sandra Cusson est psychologue organisationnelle et rédactrice agréée de la SQRP.  Possédant de nombreuses années d’expérience dans les domaines de la consultation, de la recherche et du développement de contenus, elle offre maintenant ses services en tant que rédactrice à la pige.

www.sandracusson.com