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La Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP) est heureuse d’accueillir cinq nouveaux membres qui viennent enrichir son regroupement de rédactrices et de rédacteurs chevronnés. Ces personnes ont réussi l’examen d’agrément du seul organisme québécois voué à ce domaine d’activité. Ces nouvelles recrues ont reçu leur certificat attestant leur nouveau titre de rédactrice ou de rédacteur agréé le 18 mai dernier, lors du gala des Mérites rédactionnels. En tout, douze candidats avaient déposé un dossier en vue de passer l’examen annuel d’agrément en 2017.

La cuvée 2017 comprend Mylène Tremblay, Antoinette de Robien, Barbara Kahle, Julie Marie Dorval et Louis Garneau.

Ces nouveaux membres de la SQRP pourront désormais faire suivre leur nom du titre convoité de « rédactrice ou rédacteur agréé » ou de son abréviation, « réd. a. ».

De gauche à droite : A. de R., Barbara Kahle, Mylène Tremblay et Julie Marie Dorval entourées de Renée Senneville (responsable de l’agrément), à gauche, de la présidente de la SQRP, Marie-Noël Pichelin, à droite et, au centre, de la présidente d’honneur de la soirée, Marie-Éva de Villers. Absent sur la photo : Louis Garneau.

L’adhésion à la SQRP, une association créée en 1993, procure plusieurs avantages autant à ses membres qu’aux employeurs à la recherche de compétences reconnues : site Web affichant la liste des membres avec leurs domaines de spécialisation et contenant une foule d’informations utiles à la pratique de la profession, formulaire en ligne pour l’offre de mandats et d’emplois en rédaction, diffusion exclusive aux membres des postes ouverts à concours, activités de formation et de réseautage, ainsi que forum de discussion.

Comment devenir rédactrice ou rédacteur agréé ?

Après avoir présenté un dossier confirmant la pertinence de leur formation et de leur expérience, les personnes désirant devenir rédactrices ou rédacteurs agréés sont invitées à se soumettre à une épreuve de rédaction d’une durée de trois heures qui a lieu chaque année, en février. Des renseignements détaillés sur le processus d’agrément sont disponibles sur ce site, notamment sur le dossier de candidature et l’examen.

La SQRP est une organisation à but non lucratif dont la mission est de regrouper les rédacteurs professionnels du Québec pour soutenir une rédaction de qualité, favoriser les échanges entre les membres de la profession, défendre leurs intérêts et servir de référence pour tout ce qui touche à l’activité rédactionnelle. Son effectif est aussi formé de membres étudiants.

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Dévoilement des finalistes et de la grande lauréate

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]La Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP) est fière de dévoiler le nom des finalistes et de la grande lauréate du concours Mérites rédactionnels SQRP 2017.

Le jury, composé de trois rédacteurs chevronnés membres de la SQRP, a retenu cinq finalistes. Elles ont été honorées lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue le 18 mai dernier, à HEC Montréal, sous la présidence d’honneur de Mme Marie-Éva De Villers, terminologue, chercheuse, lexicographe et conceptrice du Multidictionnaire de la langue française.
Les deux catégories étaient les suivantes : Mérites rédactionnels catégorie Communications (internes, externes et gouvernementales) et Catégorie Ouvrages pédagogiques. La grande qualité des documents soumis au concours a été soulignée par le jury.

Finalistes Mérites rédactionnels, Catégorie Communications (internes, externes et gouvernementales)

Suzanne Blanchet, réd. a.

Nathalie Kinnard

Marie-Elaine Gadbois

Renée Senneville, réd. a.

 

Finalistes Mérites rédactionnels, Catégorie Ouvrages pédagogiques

Christine Gilliet, réd. a.

 

Grande lauréate 2017

Renée Senneville, réd. a.

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Merci à nos partenaires

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Conscient des limites du logiciel World pour certains projets de rédaction, vous lorgnez du côté des applications dédiées à l’écriture pour mettre à profit vos différents appareils mobiles? Sachez que dans cet univers, deux compétiteurs s’affrontent : Ulysses et Scrivener. Se détaillant toutes deux à 62,99 $, ces applications sont à la fois semblables sur bien des points, mais très différentes sur d’autres.

Des exemples? Avec une interface épurée limitant la distraction, Ulysses est privilégiée pour la rédaction de textes courts sans mise en page. Actuellement disponible seulement pour les produits de la famille Apple, elle a l’avantage de vous permettre de poursuivre vos projets sur plusieurs plateformes sans nécessiter l’achat d’une application tierce. Dans la salle d’attente du dentiste, il devient donc possible d’ajouter au moyen de votre iPad ou de votre iPhone un chapitre à votre chef-d’œuvre commencé sur votre MacBook. Le rêve de tout rédacteur! À noter qu’une application pour iPhone et iPad exclusivement existe également au coût de 34,99 $.

Plus complexe à manœuvrer, Scrivener, de son côté, permet de s’attaquer à des projets plus ambitieux, et ce, autant sur Windows que sur macOS. Offrant une vue d’ensemble complète de la structure de son projet, elle propose des modèles prêts à utiliser : roman, essai, scénario, thèse, etc. Par exemple, le romancier se réjouira de retrouver dans le menu de gauche le synopsis de son œuvre, la structure de ses chapitres, les fiches de ses personnages et même le dossier de ses recherches. Qui plus est, l’application autorise le déplacement rapide des différentes sections, de même que l’insertion d’images et d’illustrations. Lorsque vous aurez mis le point final, il vous suffira de compiler vos sections et d’exporter le tout en format Word, PDF, eBook ou autre.

Dans un effort de séduire les utilisateurs d’Ulysses, Scrivener a lancé dernièrement une application complémentaire pour travailler en réseau sur ses appareils mobiles. Se détaillant 27,99 $, celle-ci permet une synchronisation des fichiers au moyen de Dropbox ou iCloud.

Vous hésitez toujours? Pourquoi ne pas les essayer?

En version d’essai de 10 heures sur macOS pour Ulysses

En version d’essai de 30 jours pour macOS ou Windows pour Scrivener

 

Josée Boudreau, réd. a.

 

[vc_row][vc_column][vc_single_image image=”3206″ img_size=”medium”][vc_column_text]Mesurez-vous à d’autres rédacteurs et rédactrices et remportez le titre de lauréat ou lauréate des Mérites rédactionnels SQRP 2017!

Soumettez votre candidature au plus tard le 7 avril 2017.

Des questions sur le concours? Écrivez à merites@sqrp.org.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_btn title=”En savoir plus sur le concours” color=”sky” align=”left” link=”url:https%3A%2F%2Fsqrp.org%2Fmerites%2F|||”][vc_btn title=”En savoir plus sur le dossier de candidature” color=”sky” align=”left” link=”url:https%3A%2F%2Fsqrp.org%2Fmerites%2Fdossier%2F|||”][/vc_column][/vc_row]

Marie-Éva de Villers

Présidente d’honneur du concours Mérites rédactionnels 2017

Auteure du Multidictionnaire de la langue française, vendu à plus d’un million d’exemplaires, Marie-Éva de Villers a publié plusieurs ouvrages sur la langue qui sont devenus des outils indispensables pour toute personne œuvrant en rédaction. Récipiendaire de nombreux prix, dont le Prix Georges-Émile-Lapalme (Prix du Québec 2006), elle est reconnue pour sa contribution exceptionnelle à la qualité et au rayonnement du français au Québec. Elle est chevalière de l’Ordre national du Québec et membre de l’Ordre du Canada.

Charles Allain, rédacteur agréé, membre de la SQRP, s’est entretenu avec Mme de Villers.

 

Quels sont vos projets actuels? Avez-vous un nouvel ouvrage en préparation?

Je prépare actuellement Mon Premier Multi, un dictionnaire de 12 000 entrées destiné aux jeunes de 5 à 10 ans. Largement illustré, il sera publié par les Éditions Québec Amérique au printemps 2018. Comme ses prédécesseurs, cet ouvrage de la famille du Multi comprendra non seulement des définitions, mais aussi des tableaux sur le vocabulaire et la grammaire ainsi que des modèles de conjugaison afin de vulgariser et de faciliter le bon usage de la langue française chez les jeunes.

 

Comment se porte le français au Québec en 2017?

Vous me posez là une vaste question à laquelle on ne peut répondre qu’avec beaucoup de nuances. Je constate qu’une plus grande partie de la population maîtrise mieux les registres élevés de la langue, mais qu’en revanche, les communicateurs des médias recourent de plus en plus à un niveau de langue très familier afin de rejoindre plus aisément leurs publics, prétendent-ils. Cette dichotomie étonnante est exactement le contraire de ce qui existait auparavant : traditionnellement, les communicateurs publics utilisaient un français plus soutenu, alors que le public avait recours à un français plus familier…

 

Quels conseils donneriez-vous pour améliorer ses compétences rédactionnelles?

D’abord, celui de continuer à enrichir son vocabulaire en cherchant constamment à apprendre de nouveaux mots. La langue française n’en manque pas! Un vocabulaire plus étendu permet de rédiger plus précisément et de façon plus variée.

Les rédacteurs et les rédactrices qui travaillent dans des domaines très spécialisés doivent constamment actualiser leurs connaissances en ce qui a trait à la terminologie de leur domaine. À cette fin, ils ne doivent pas hésiter à se créer des banques terminologiques sur mesure pour bien posséder leur langue de travail.

Enfin, pour parfaire son style et maîtriser toutes les facettes de la langue, un des meilleurs moyens consiste à s’imprégner d’œuvres littéraires et à lire des textes de bonne tenue comme ceux du journal Le Monde, par exemple. Les articles y sont si bien écrits que cela ne peut être qu’inspirant et motivant pour quiconque veut s’améliorer.

 

Vous devez être une grande lectrice. Que lisez-vous en ce moment?

La femme qui fuit, d’Anaïs Barbeau-Lavallette, m’a beaucoup intéressée, aussi bien par l’histoire qui y est racontée que par sa forme, très vivante et achevée. J’ai aussi lu et aimé Mãn, de Kim Thuy. Sur ma table de chevet, il y a Un fauteuil sur la Seine. Quatre siècles d’histoire de France, d’Amin Maalouf, La fabrique des mots, d’Érik Orsenna, et Palmyre, l’irremplaçable trésor, écrit par Paul Veyne. Comme vous le voyez, mes goûts sont éclectiques, mais, on le comprendra aisément, les livres qui traitent de la langue française m’intéressent tout particulièrement.

 

Lisez aussi les entrevues avec les lauréates des éditions précédentes du concours :

Participer aux Mérites est un exercice très gratifiant – Lucie Fauteux, grande lauréate 2015

Les technologies numériques transforment les métiers en rédaction – Diane Stehlé, grande lauréate 2013

Les Mérites, un excellent tremplin sur le marché – Sylvie Goulet, grande lauréate 2011

 

Pour en savoir plus sur le concours, visitez la section Mérites rédactionnels de ce site.

 

 

Lucie Fauteux, lauréate 2015 Entrevue avec Lucie Fauteux, grande lauréate du concours Mérites rédactionnels 2015

Son dossier : la candidature d’un projet d’aménagement urbain soumis par un arrondissement de Montréal à un concours de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.

 

Pourquoi avoir soumis ces textes aux Mérites 2015?

En collaboration avec les gestionnaires de l’arrondissement, j’avais particulièrement soigné les textes pour mettre en valeur le projet d’aménagement, notamment grâce à des titres et sous-titres accrocheurs et à un ton très enthousiaste. Bien que l’arrondissement n’ait pas remporté de prix à ce concours, le jury lui a tout de même décerné une mention pour souligner la qualité générale du dossier.

 

Ce genre de textes est-il représentatif de ce que vous faites en général?

Je fais assez régulièrement des dossiers de candidature, j’en ai préparé plusieurs, notamment pour Espace pour la vie, le regroupement de trois musées scientifiques de la Ville de Montréal. Le bouche-à-oreille a contribué à faire connaître mes services pour ce type de rédaction. Mais je rédige dans plusieurs autres domaines. Ce n’est qu’une facette de mon travail de rédactrice.

 

Quels moyens utilisez-vous pour améliorer vos compétences? Quels sont les aspects de votre travail qui nécessitent davantage de formation continue?

Je lis beaucoup, des essais, des romans, des magazines, des articles… Je suis une lectrice boulimique! C’est une source inépuisable d’apprentissage. Puisque je partage mon temps entre Gaspé et Montréal, je me déplace beaucoup. Dans mon cas, les meilleures formations sont donc celles que je peux suivre en ligne. Les formations qui m’intéressent sont reliées à des types d’écriture plus spécialisée, comme les textes muséaux, ou encore la rédaction Web, par exemple.

 

Comment réussir en rédaction aujourd’hui?

Il faut avoir une formation solide et allier rigueur et créativité. Ces deux qualités sont indispensables, l’une ne peut aller sans l’autre. Bien sûr, il faut aussi aimer jouer avec les mots et savoir se mettre à la place des lecteurs. C’est toujours pour eux qu’on travaille finalement.

 

Lisez aussi ces entrevues!

Marie-Éva de Villers, une fine observatrice de la langue – Marie-Éva de Villers, présidente d’honneur du concours 2017

Les technologies numériques transforment les métiers en rédaction – Diane Stehlé, grande lauréate 2013

Les Mérites, un excellent tremplin sur le marché – Sylvie Goulet, grande lauréate 2011

 

Pour en savoir plus sur le concours, visitez la section Mérites rédactionnels de ce site.