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- 23 mars 2017
Conscient des limites du logiciel World pour certains projets de rédaction, vous lorgnez du côté des applications dédiées à l’écriture pour mettre à profit vos différents appareils mobiles? Sachez que dans cet univers, deux compétiteurs s’affrontent : Ulysses et Scrivener. Se détaillant toutes deux à 62,99 $, ces applications sont à la fois semblables sur bien des points, mais très différentes sur d’autres.
Des exemples? Avec une interface épurée limitant la distraction, Ulysses est privilégiée pour la rédaction de textes courts sans mise en page. Actuellement disponible seulement pour les produits de la famille Apple, elle a l’avantage de vous permettre de poursuivre vos projets sur plusieurs plateformes sans nécessiter l’achat d’une application tierce. Dans la salle d’attente du dentiste, il devient donc possible d’ajouter au moyen de votre iPad ou de votre iPhone un chapitre à votre chef-d’œuvre commencé sur votre MacBook. Le rêve de tout rédacteur! À noter qu’une application pour iPhone et iPad exclusivement existe également au coût de 34,99 $.
Plus complexe à manœuvrer, Scrivener, de son côté, permet de s’attaquer à des projets plus ambitieux, et ce, autant sur Windows que sur macOS. Offrant une vue d’ensemble complète de la structure de son projet, elle propose des modèles prêts à utiliser : roman, essai, scénario, thèse, etc. Par exemple, le romancier se réjouira de retrouver dans le menu de gauche le synopsis de son œuvre, la structure de ses chapitres, les fiches de ses personnages et même le dossier de ses recherches. Qui plus est, l’application autorise le déplacement rapide des différentes sections, de même que l’insertion d’images et d’illustrations. Lorsque vous aurez mis le point final, il vous suffira de compiler vos sections et d’exporter le tout en format Word, PDF, eBook ou autre.
Dans un effort de séduire les utilisateurs d’Ulysses, Scrivener a lancé dernièrement une application complémentaire pour travailler en réseau sur ses appareils mobiles. Se détaillant 27,99 $, celle-ci permet une synchronisation des fichiers au moyen de Dropbox ou iCloud.
Vous hésitez toujours? Pourquoi ne pas les essayer?
En version d’essai de 10 heures sur macOS pour Ulysses
En version d’essai de 30 jours pour macOS ou Windows pour Scrivener
- 22 février 2017
[vc_row][vc_column][vc_single_image image=”3206″ img_size=”medium”][vc_column_text]Mesurez-vous à d’autres rédacteurs et rédactrices et remportez le titre de lauréat ou lauréate des Mérites rédactionnels SQRP 2017!
Soumettez votre candidature au plus tard le 7 avril 2017.
Des questions sur le concours? Écrivez à merites@sqrp.org.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_btn title=”En savoir plus sur le concours” color=”sky” align=”left” link=”url:https%3A%2F%2Fsqrp.org%2Fmerites%2F|||”][vc_btn title=”En savoir plus sur le dossier de candidature” color=”sky” align=”left” link=”url:https%3A%2F%2Fsqrp.org%2Fmerites%2Fdossier%2F|||”][/vc_column][/vc_row]
- 22 février 2017
Présidente d’honneur du concours Mérites rédactionnels 2017
Auteure du Multidictionnaire de la langue française, vendu à plus d’un million d’exemplaires, Marie-Éva de Villers a publié plusieurs ouvrages sur la langue qui sont devenus des outils indispensables pour toute personne œuvrant en rédaction. Récipiendaire de nombreux prix, dont le Prix Georges-Émile-Lapalme (Prix du Québec 2006), elle est reconnue pour sa contribution exceptionnelle à la qualité et au rayonnement du français au Québec. Elle est chevalière de l’Ordre national du Québec et membre de l’Ordre du Canada.
Charles Allain, rédacteur agréé, membre de la SQRP, s’est entretenu avec Mme de Villers.
Quels sont vos projets actuels? Avez-vous un nouvel ouvrage en préparation?
Je prépare actuellement Mon Premier Multi, un dictionnaire de 12 000 entrées destiné aux jeunes de 5 à 10 ans. Largement illustré, il sera publié par les Éditions Québec Amérique au printemps 2018. Comme ses prédécesseurs, cet ouvrage de la famille du Multi comprendra non seulement des définitions, mais aussi des tableaux sur le vocabulaire et la grammaire ainsi que des modèles de conjugaison afin de vulgariser et de faciliter le bon usage de la langue française chez les jeunes.
Comment se porte le français au Québec en 2017?
Vous me posez là une vaste question à laquelle on ne peut répondre qu’avec beaucoup de nuances. Je constate qu’une plus grande partie de la population maîtrise mieux les registres élevés de la langue, mais qu’en revanche, les communicateurs des médias recourent de plus en plus à un niveau de langue très familier afin de rejoindre plus aisément leurs publics, prétendent-ils. Cette dichotomie étonnante est exactement le contraire de ce qui existait auparavant : traditionnellement, les communicateurs publics utilisaient un français plus soutenu, alors que le public avait recours à un français plus familier…
Quels conseils donneriez-vous pour améliorer ses compétences rédactionnelles?
D’abord, celui de continuer à enrichir son vocabulaire en cherchant constamment à apprendre de nouveaux mots. La langue française n’en manque pas! Un vocabulaire plus étendu permet de rédiger plus précisément et de façon plus variée.
Les rédacteurs et les rédactrices qui travaillent dans des domaines très spécialisés doivent constamment actualiser leurs connaissances en ce qui a trait à la terminologie de leur domaine. À cette fin, ils ne doivent pas hésiter à se créer des banques terminologiques sur mesure pour bien posséder leur langue de travail.
Enfin, pour parfaire son style et maîtriser toutes les facettes de la langue, un des meilleurs moyens consiste à s’imprégner d’œuvres littéraires et à lire des textes de bonne tenue comme ceux du journal Le Monde, par exemple. Les articles y sont si bien écrits que cela ne peut être qu’inspirant et motivant pour quiconque veut s’améliorer.
Vous devez être une grande lectrice. Que lisez-vous en ce moment?
La femme qui fuit, d’Anaïs Barbeau-Lavallette, m’a beaucoup intéressée, aussi bien par l’histoire qui y est racontée que par sa forme, très vivante et achevée. J’ai aussi lu et aimé Mãn, de Kim Thuy. Sur ma table de chevet, il y a Un fauteuil sur la Seine. Quatre siècles d’histoire de France, d’Amin Maalouf, La fabrique des mots, d’Érik Orsenna, et Palmyre, l’irremplaçable trésor, écrit par Paul Veyne. Comme vous le voyez, mes goûts sont éclectiques, mais, on le comprendra aisément, les livres qui traitent de la langue française m’intéressent tout particulièrement.
Lisez aussi les entrevues avec les lauréates des éditions précédentes du concours :
Participer aux Mérites est un exercice très gratifiant – Lucie Fauteux, grande lauréate 2015
Les technologies numériques transforment les métiers en rédaction – Diane Stehlé, grande lauréate 2013
Les Mérites, un excellent tremplin sur le marché – Sylvie Goulet, grande lauréate 2011
Pour en savoir plus sur le concours, visitez la section Mérites rédactionnels de ce site.
- 22 février 2017
Entrevue avec Lucie Fauteux, grande lauréate du concours Mérites rédactionnels 2015
Son dossier : la candidature d’un projet d’aménagement urbain soumis par un arrondissement de Montréal à un concours de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.
Pourquoi avoir soumis ces textes aux Mérites 2015?
En collaboration avec les gestionnaires de l’arrondissement, j’avais particulièrement soigné les textes pour mettre en valeur le projet d’aménagement, notamment grâce à des titres et sous-titres accrocheurs et à un ton très enthousiaste. Bien que l’arrondissement n’ait pas remporté de prix à ce concours, le jury lui a tout de même décerné une mention pour souligner la qualité générale du dossier.
Ce genre de textes est-il représentatif de ce que vous faites en général?
Je fais assez régulièrement des dossiers de candidature, j’en ai préparé plusieurs, notamment pour Espace pour la vie, le regroupement de trois musées scientifiques de la Ville de Montréal. Le bouche-à-oreille a contribué à faire connaître mes services pour ce type de rédaction. Mais je rédige dans plusieurs autres domaines. Ce n’est qu’une facette de mon travail de rédactrice.
Quels moyens utilisez-vous pour améliorer vos compétences? Quels sont les aspects de votre travail qui nécessitent davantage de formation continue?
Je lis beaucoup, des essais, des romans, des magazines, des articles… Je suis une lectrice boulimique! C’est une source inépuisable d’apprentissage. Puisque je partage mon temps entre Gaspé et Montréal, je me déplace beaucoup. Dans mon cas, les meilleures formations sont donc celles que je peux suivre en ligne. Les formations qui m’intéressent sont reliées à des types d’écriture plus spécialisée, comme les textes muséaux, ou encore la rédaction Web, par exemple.
Comment réussir en rédaction aujourd’hui?
Il faut avoir une formation solide et allier rigueur et créativité. Ces deux qualités sont indispensables, l’une ne peut aller sans l’autre. Bien sûr, il faut aussi aimer jouer avec les mots et savoir se mettre à la place des lecteurs. C’est toujours pour eux qu’on travaille finalement.
Lisez aussi ces entrevues!
Marie-Éva de Villers, une fine observatrice de la langue – Marie-Éva de Villers, présidente d’honneur du concours 2017
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Pour en savoir plus sur le concours, visitez la section Mérites rédactionnels de ce site.
- 22 février 2017
Entrevue avec Diane Stehlé, grande lauréate du concours Mérites rédactionnels 2013
Son dossier : les textes du portail du site Web de l’Association de la construction du Québec.
Pourquoi avoir soumis ces textes aux Mérites 2013?
J’étais très fière de cette réalisation, très représentative de l’écriture Web. Ce type de rédaction conjugue à la fois contenu et aspects techniques. On pouvait d’ailleurs voir dans mes textes les hyperliens et les mots servant au référencement, si importants lorsqu’on est sur le Web.
Ce genre de textes est-il représentatif de ce que vous faites en général?
Tout à fait! Je suis une spécialiste du Web depuis plusieurs années, non seulement comme rédactrice, mais aussi stratège de contenus. Cela représente environ les deux tiers de mes activités professionnelles. Toutefois, je conserve un pied dans les médias imprimés, notamment à titre de rédactrice en chef de Luxe, un magazine qui paraît trois fois par an. Cela me permet de varier ma pratique et rend le travail plus diversifié.
Quels moyens utilisez-vous pour améliorer vos compétences? Quels aspects de votre travail nécessitent davantage de formation continue?
J’assiste à des conférences et participe parfois à des formations, notamment celles de la SQRP. Dans mon métier, la veille technologique est incontournable. Il faut suivre l’évolution rapide des technologies afin de savoir comment ça fonctionne. Je profite aussi des activités de formation pour faire du réseautage, car je suis à mon compte depuis 2003.
Comment réussir en rédaction aujourd’hui?
Un bon professionnel de la rédaction doit allier rigueur et précision et s’intéresser inévitablement aux nouvelles technologies. Elles sont omniprésentes et transforment la pratique. Il est aujourd’hui impossible de les ignorer. Bien rédiger implique aussi de rester ouvert à divers types d’écriture, car les besoins des clients sont de plus en plus variés et visent plusieurs modes de diffusion.
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- 22 février 2017
Entrevue avec Sylvie Goulet, grande lauréate des Mérites rédactionnels 2011
Son dossier : les textes du Rapport d’activités 2011 du Club des petits déjeuners, publié à l’occasion du 15e anniversaire de l’organisation.
Quelles raisons vous ont poussée à soumettre ces textes en particulier?
J’étais très fière d’avoir rédigé ce rapport. Les textes étaient dynamiques et accrocheurs et la présentation graphique particulièrement séduisante. Le client s’est dit très heureux du résultat. Je venais tout juste de réussir l’examen d’agrément de la SQRP. J’ai donc sauté sur l’occasion de me faire mieux connaître. Sur le plan professionnel et financier, ce fut l’une de mes meilleures décisions : le grand prix des Mérites m’a donné une excellente visibilité et m’a amené plusieurs nouveaux clients.
Ce genre de textes est-il représentatif de ce que vous faites en général comme rédactrice?
Tout à fait! Je travaille souvent avec des organismes à but non lucratif comme le club. Ce sont des mandats où l’importance de créer des textes accrocheurs contribue à établir des liens solides avec les publics cibles. Je me définis comme une spécialiste de la « rédaction créative », car je rédige souvent des textes liés au marketing et à la publicité.
Quels moyens utilisez-vous pour améliorer vos compétences? Quels sont les aspects de votre travail qui nécessitent davantage de formation continue?
N’étant pas une rédactrice spécialisée dans un domaine en particulier, j’ai surtout accru mes habiletés en suivant des formations en rédaction pour le Web et en me familiarisant avec certains logiciels pratiques dans mon travail. Au-delà de ce type de formations, je lis énormément et m’intéresse aux tendances dans les domaines du Web, de la publicité, de la radio et des médias imprimés. Il est important de saisir comment s’exprimer dans les médias si l’on veut faire des textes qui correspondent aux communications d’aujourd’hui.
Comment réussir en rédaction aujourd’hui?
Il faut posséder une bonne culture générale et l’alimenter constamment, car elle permet de faire des liens qui enrichissent les textes. Bien maîtriser les outils informatiques et connaître les sources de références demeure également incontournable. Personnellement, je me sers beaucoup du dictionnaire de cooccurrences, notamment pour créer des slogans et des associations de mots percutantes.
Lisez aussi ces entrevues!
Marie-Éva de Villers, une fine observatrice de la langue – Marie-Éva de Villers, présidente d’honneur du concours 2017
Participer aux Mérites est un exercice très gratifiant – Lucie Fauteux, grande lauréate 2015
Les technologies numériques transforment les métiers en rédaction – Diane Stehlé, grande lauréate 2013
Pour en savoir plus sur le concours, visitez la section Mérites rédactionnels de ce site.