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Par Marie-Noël Pichelin, réd. a.

La dernière assemblée générale de la SQRP, tenue le mercredi 20 juin dernier à l’Université de Montréal, nous a permis de faire le bilan de l’année écoulée et de présenter nos principales orientations pour les prochains mois. Une vingtaine de membres ont participé à cette assemblée, en personne ou par Internet.

La SQRP compte actuellement 142 membres agréés en règle, incluant la cohorte 2018, 14 membres étudiants et 8 membres d’honneur. Le conseil d’administration 2018-2019 regroupe sept membres : Silvana Nahman, vice-présidente, Services aux membres, Brigitte Dyan, secrétaire du conseil, Louise Boulet, trésorière, Brigitte Doucet et Renée Senneville, administratrices, Jean-François Major, administrateur, et moi-même à la présidence.

Mentionnons que plusieurs autres personnes ont fait partie du conseil au cours de 2017 : Roxanne Boucher, Marie-Claude Éthier, Lucie Fauteux, Louis Garneau, Roch Harvey et Louis Philippe Vézina. Un grand merci à ces rédacteurs et rédactrices agréés qui ont contribué généreusement à faire avancer la SQRP.

Je remercie aussi chaleureusement la vingtaine de bénévoles qui nous ont donné un sérieux coup de main dans les divers dossiers et comités : Charles Allain, Catherine Baudin, Patrice Bégin, Jockey Berde Fedexy, Alain Boucher, Josée Boudreau, Jean-Pierre Denis, Julie-Marie Dorval, Clara Dyan, Patrick Emiroglou, Sylvie Goulet, Nadia Hammadi, Patricia Kerouak, Sylvie Lamothe, Jean-François Major, Paul Morisset, Jean-Marc Pineau, Jaimie Roussel, Renée Senneville, Diane Stelhé, Gilles Trudeau et Julie Vaudry.

Enfin, notre trésorière, Louise Boulet, a annoncé que la cotisation demeurera inchangée en 2019, soit 175 $. Le procès-verbal de l’assemblée sera disponible au cours des prochaines semaines.

Bon été et à l’automne prochain!

Par Paul Morisset, réd. a.

Née officiellement le 29 janvier 1993, date à laquelle la nouvelle organisation a reçu ses lettres patentes, la SQRP n’est pas sortie de la cuisse de Jupiter, mais presque! Son ancêtre direct est la Société des traducteurs du Québec, la fameuse « STQ » pour laquelle les plus anciens ont encore une pensée émue.

À la fin des années 80, la STQ était le seul regroupement important de professionnels de la langue au Québec. À l’époque, on estimait qu’environ un membre sur cinq gagnait partiellement sa vie en faisant de la rédaction. La STQ avait donc créé une « Section des rédacteurs » au sein de laquelle les traducteurs agréés pouvaient recevoir en prime le titre de « rédacteur agréé » en réussissant un examen d’agrément en rédaction.

Toutefois, la majorité des membres de la STQ voulaient surtout un ordre professionnel des traducteurs. Ils ont fini par avoir gain de cause avec la création de ce qui est connu aujourd’hui comme l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ). Le président de l’Office des professions du Québec était à l’époque un certain Thomas Mulcair, lequel a bifurqué par la suite vers la politique.

Où sont passés les rédacteurs pendant ce temps? Au début des années 1990, certains sont demeurés chez les traducteurs, mais plusieurs ont choisi de créer ensemble un tout nouveau regroupement centré sur le métier de la rédaction. Dès la première réunion de ces « schismatiques », un nom a fait consensus : Société québécoise de la rédaction professionnelle. Au fil des années, la SQRP a peaufiné son examen d’agrément, élaboré un site Web étoffé, tenu des colloques, créé le concours des Mérites rédactionnels et élargi le rayonnement de la profession.

Fière du travail accompli, la Société est prête à aborder son prochain quart de siècle.

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le 14 juin dernier, Linguatech éditeur a lancé l’ouvrage Discours gagnants, signé par Gilles Trudeau, réd. a. Dans un style vif et humoristique, l’auteur nous offre un guide de rédaction du discours qui couvre divers aspects de l’écriture de ce type de texte que l’on retrouve dans tous les milieux d’activité économique, culturelle et sociale.

Auteur de plus 300 discours au cours de sa carrière en communications et en relations publiques, Gilles Trudeau partage son expérience et les trucs du métier avec les rédacteurs et rédactrices, tout comme avec les personnes appelées à prononcer des allocutions. Du briefing à la prestation, ce guide couvre les diverses étapes à suivre et les meilleures façons de les aborder. Le livre est disponible dans toutes les bonnes librairies.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/3″][vc_single_image image=”3922″ img_size=”medium” css=”.vc_custom_1531689007906{border-top-width: 2px !important;border-right-width: 2px !important;border-bottom-width: 2px !important;border-left-width: 2px !important;border-left-color: #878787 !important;border-right-color: #878787 !important;border-top-color: #878787 !important;border-bottom-color: #878787 !important;border-radius: 2px !important;}”][/vc_column][vc_column width=”2/3″][vc_single_image image=”3915″ img_size=”medium” add_caption=”yes”][/vc_column][/vc_row]

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La Société québécoise de la rédaction professionnelle (SQRP) est heureuse d’accueillir seize nouveaux membres agréés cette année. Ces personnes ont réussi l’examen d’agrément du seul organisme québécois voué à ce domaine d’activité. Les nouvelles recrues ont reçu leur certificat attestant leur nouveau titre de rédactrice ou de rédacteur agréé – ou réd. a. – le 11 juin dernier, lors d’un grand cocktail tenu au restaurant Le Cercle du HEC.

La cohorte 2018 est composée de :[/vc_column_text][vc_column_text]

  • Élisabeth Brisset des Nos
  • Denis Dion
  • Brigitte Doucet
  • Sandra Etchenda
  • Lise Harbour
  • Nathalie Lampron
  • Mariane Landriau
  • Jenny Larouche
  • Anne-Marie Laurin
  • Noémie Lesquins
  • Frédéric Norton-Poulin
  • Isabelle Roy
  • Mélanie Saint-Hilaire
  • Nancy Therrien
  • Katia Vermette
  • Mélanie Viau

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/3″ css=”.vc_custom_1528905166335{margin-top: 0px !important;margin-bottom: 0px !important;border-top-width: 0px !important;border-bottom-width: 0px !important;padding-top: 0px !important;padding-bottom: 0px !important;}”][/vc_column][vc_column width=”2/3″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Félicitations!

[/vc_column_text][vc_single_image image=”3895″ img_size=”full” add_caption=”yes”][/vc_column][/vc_row]

Paul Morisset, réd. a., vient de créer un nouvel outil Web qui sera très utile à tous ceux et celles qui se soucient de bien écrire sans nécessairement tomber dans le purisme pur et dur de certains linguistes : LeMorisset.com.

Le site présente plusieurs termes couramment employés par des publications de qualité comme Le Monde, mais souvent absents des dictionnaires ou considérés fautifs. On y retrouve aussi une liste très utile de variantes correctes comme « à tous points de vue/à tout point de vue ». Nous aurons l’occasion d’y revenir dans une prochaine infolettre avec Paul Morisset. D’ici là, n’hésitez pas à vous faire votre propre opinion en vous rendant sur le site!

 

 

Le prochain examen d’agrément de la SQRP aura lieu à Montréal le samedi 10 février 2018, de 13 h à 16 h. La réussite de cet examen donne droit au titre enviable de « réd. a. », soit rédactrice agréée ou rédacteur agréé, attesté par la SQRP. Ce titre qui représente un gage de qualité professionnelle est de plus en plus apprécié par les entreprises et les organisations.

La première étape du processus d’agrément est la préparation d’un bon dossier de candidature, car il représente 25 % de la note des candidates et candidats à l’examen. La date limite de remise est le vendredi 26 janvier 2018. Ce dossier doit être transmis par la poste ou par messager, et non par courriel. Attention de bien choisir et d’inclure toutes les pièces demandées afin de pouvoir obtenir le maximum de points lors de cette étape. Les personnes retenues seront invitées par courriel à passer l’examen 2018.

Lors de l’examen d’agrément, le candidat doit réaliser un mandat rédactionnel similaire à ceux de la vie professionnelle courante. À partir d’un dossier contenant divers documents de référence à propos d’un sujet d’actualité, les candidats doivent extraire l’information pertinente afin de rédiger un texte qui remplira une fonction précise, par exemple un communiqué, un article destiné à un bulletin interne, une lettre d’opinion, etc.

L’examen 2017 a permis à cinq rédacteurs de devenir membre agréé de la SQRP. Qu’ont-ils pensé de leur expérience?

« J’ai été un peu déroutée par la mise en situation, car je m’attendais à un examen de nature plus technique portant sur des éléments comme la grammaire, le style, la mise en page, etc., alors que c’est vraiment un exercice de communication rédactionnelle. Cela dit, il est important de ne pas se noyer dans le dossier d’information remis et de pouvoir rédiger rapidement. Étant à la fois traductrice et rédactrice, je suis très fière d’avoir réussi l’épreuve, car le titre de rédactrice agréée me donne une plus grande crédibilité et me permet d’avoir accès à des mandats plus variés. »

Antoinette de Robien, réd. a.

 

« Le meilleur conseil que je pourrais donner à tous ceux et celles qui s’apprêtent à passer l’examen d’agrément, c’est de se faire confiance et de rester calme! L’examen dure trois heures, ce qui peut sembler court lorsqu’on reçoit le dossier d’information et le mandat à réaliser. Toutefois, c’est suffisant pour faire un bon travail. L’important est de se concentrer sur l’objectif à atteindre et de faire appel à sa capacité de synthèse, une qualité essentielle en rédaction professionnelle. Mon premier métier étant le journalisme, le titre de réd. a. m’a donné la légitimité d’élargir et de diversifier mes activités professionnelles. »

Mylène Tremblay, réd. a.

 

« À l’instar de la majorité des candidats, j’étais nerveux au départ face au travail à accomplir en trois heures durant l’examen. Malgré cela, j’ai réussi à rédiger mon texte et à me réviser à l’intérieur du délai imparti. Notre métier nous amène constamment à travailler avec des dates de tombée : il est donc normal que cette dimension fasse partie de l’examen. Depuis, j’ai intégré mon titre de réd. a. à l’ensemble de mes communications avec ma clientèle. »

Louis Garneau, réd. a.

 

« Je conseille à toutes les personnes qui doivent passer l’examen de bien lire les consignes avant de commencer. Comme il faut répondre à une demande très spécifique, bien comprendre le mandat est essentiel. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, alors j’ai trouvé l’épreuve assez difficile. Je suis heureuse d’avoir réussi car je rédige beaucoup de documents dans le cadre de mon travail. Le titre de rédactrice agréée est un bel atout dans le domaine professionnel. »

Barbara Kahle, réd. a.

Pour en savoir plus

Comment devenir un membre agréé

L’examen d’agrément

Foire aux questions