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- 7 novembre 2014
Oui, oui, j’ai bien entendu le timbre…. J’arrive… Entrez, c’est ouvert.
Bonjour ! On ne se connaît pas ? À ce que je vois, vous avez atterri ici un peu par hasard, en butinant dans Google ? Eh ! bien, faisons connaissance. Bienvenue chez nous.
Permettez que je vous présente nos quartiers. Nous sommes plus d’une centaine à travailler ici. Des gens qui ont fait de l’écriture une profession, leur carrière.
Ce que vous voyez tout autour de vous – les pages de ce site –, ce sont nos bureaux. Parcourez-les à votre guise et à votre rythme. Il y a quatre couloirs : 1 – La SQRP, 2 – Trouver un rédacteur, 3 – Devenir membre, 4 – Activités.
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Bon ! Vous nous connaissez un peu mieux maintenant. Je sais : vous avez particulièrement apprécié le Répertoire des membres, là où la rédaction professionnelle s’incarne dans des noms, des visages, parfois d’imposants curriculum vitæ.
Il faut savoir qu’avant d’aboutir ici comme rédacteurs agréés, tous nos membres ont d’abord dû gagner leur galons par 1) des études universitaires, 2) au moins cinq ans d’expérience en rédaction, 3) un sévère examen d’agrément. Alors, je peux vous assurer qu’ils sont sérieux.
Merci de votre visite. Si jamais vous avez la piqûre… Quoi ? Vous l’aviez déjà ? Ce n’est donc pas tout à fait par hasard si Google a conduit vos pas jusqu’ici. Alors, parlez-moi de vous.
Je vois : vous aimez écrire… Dès l’école on disait que vous le faisiez bien… Vous vous sentez à l’aise devant un clavier… L’avenir que vous chérissez dans vos rêves est chargé de mots, de phrases, de paragraphes bien tournés. Dans ce cas, assoyez-vous un moment : nous allons parler de rédaction.
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Quelle est la clé d’une bonne rédaction ? Écrire sans fautes ? Non… Ça, ce doit être déjà acquis avant de commencer à rédiger. Votre qualité particulière est ailleurs, bien au-delà de l’orthographe, de la syntaxe et du style : un bon rédacteur est avant tout… un bon psychologue. Vrai !
En effet, rédiger au nom d’une autre personne vous impose spontanément quatre questions : qui écrit à travers moi ? à qui s’adresse-t-il ? quel message veut-il transmettre ? pourquoi tient-il à le faire ? Ne sont-ce pas là des questions pour un psychologue ?
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QUI ÉCRIT ? – Le rédacteur professionnel est appelé ainsi parce qu’il gagne sa vie à écrire pour quelqu’un d’autre. Il doit donc être éminemment sensible à la personne dont il se fait la plume. Celle-ci doit se reconnaître dans votre choix de mots et la structure de vos phrases. Comme si elle écrivait elle-même. À vous de parvenir à vous infiltrer dans le processus de sa pensée et, même, jusque dans son tempérament. Belle occasion de mesurer vos aptitudes en psychologie.
À QUI ÉCRIT-IL ? – Tout comme il se met dans la peau de celui qui écrit, le rédacteur professionnel en fait tout autant pour celui qui lira le texte. Qu’il s’agisse d’une seule personne ou d’un vaste segment de population (consommateurs d’un produit, bénéficiaires d’un service, utilisateurs d’un appareil, etc.), il vous revient de vous représenter un lecteur type et de rédiger spécifiquement pour qu’il comprenne, lui. Psychologie encore.
QU’ÉCRIT-IL ? – On vous a demandé de traiter un sujet à partir d’un certain nombre de sources. Or, une fois couché sur le papier ou à l’écran, ce matériel – s’il est mal arrimé – peut se révéler insignifiant, hautain, agressif ou quoi encore. Au contraire, des tournures bien choisies favoriseront non seulement la compréhension des lecteurs, mais aussi une meilleure adhésion aux idées mises de l’avant. Si le fin psychologue que vous êtes sait faire la différence, c’est qu’il pense d’abord aux personnes. La grammaire et le dictionnaire ne viennent que très loin après.
POURQUOI ÉCRIT-IL ? – Devant tout mandat qui lui est proposé, le rédacteur professionnel ne manque pas de vérifier dans quel contexte on a fait appel à ses services. En effet, le document que vous vous apprêtez à produire coûtera cher en frais de toutes sortes. Or, on sait bien qu’un chef d’entreprise ne jette pas son argent par les fenêtres. Pourquoi, alors, y affecte-t-il des fonds ? Son motif sera généralement évident ; mais pas toujours. Un enchevêtrement inattendu d’intérêts humains et professionnels s’y dissimulera parfois. Des conflits internes peut-être. Au psychologue qui dort en vous d’avoir la finesse d’un chat pour sauver son texte des oppositions de personnalités qu’une première version aura parfois éveillées parmi les membres de la direction.
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La psychologie au-delà de la grammaire et du talent littéraire : tel était l’objet de ce court échange. Mais j’y pense… j’ai beaucoup plus parlé qu’écouté. Un bon psychologue aurait fait le contraire. Me voilà pris en flagrant délit de n’avoir pas suivi mes propres recommandations.
Je m’amende donc. Si vous voulez changer ce monologue en dialogue, écrivez-moi tout simplement à jean.dumas01@videotron.ca – Au plaisir de vous lire.
Jean Dumas, réd.a
- 6 novembre 2014
Par Gilles Trudeau ARP rédacteur agréé et trésorier de la SQRP
Sujet impérissable à la SQRP, le tarif horaire ou forfaitaire des rédacteurs préoccupe beaucoup de membres qui travaillent à leur compte. Plusieurs ont demandé au conseil d’administration de se prononcer sur la question, ce qui ne se produira pas. Nous en discutons régulièrement, cependant. Au cours de notre réunion du 28 octobre 2014, mes collègues m’ont demandé de rédiger une courte réflexion sur le sujet. Les lignes qui suivent n’engagent que leur auteur même si j’agis comme trésorier de notre humble et vaillante société.
D’entrée de jeu, pour ceux et celles que le sujet obsède, je ne vois pas d’autres moyens de mettre fin à vos interrogations que de vous documenter sur le sujet. Il existe plusieurs ouvrages. Pour moins de 20 dollars (version numérique), je vous conseille l’essai de Marc Chiasson et Marie Brouillet intitué Comment facturer mes services, publié aux Éditions Transcontinental en 2004. Même si les auteurs s’adressent à des consultants, vous y trouverez de précieux conseils à titre de rédacteur, notamment dans les chapitres traitant de grille tarifaire et d’offre de service.
Des mandats, des contextes et des tarifs en conséquence
Le tarif d’un rédacteur est un sujet pluridimensionnel. Pour ma part, j’ai des tarifs variés, qui vont presque du simple au double. Les écarts s’expliquent par les divers contextes des mandats. Je vous en propose trois, mais il y en a des dizaines.
- Contexte 1. Vous écrivez en sous-traitance pour une agence de publicité. Votre client refacturera vos services avec un profit de 20 à 50 % selon les usages. Votre tarif sera donc au plus bas. Vive la pub!
- Contexte 2. Vous écrivez une chronique hebdomadaire de 700 mots pendant un an. Vous consentirez un tarif de volume ou un forfait, donc plus bas que votre tarif normal. Vive la régularité!
- Contexte 3. On vous confie une importante allocution pour le PDG d’une grande entreprise. Votre client s’attend à bénéficier d’une bonne expertise quant au sujet abordé, ou d’une compétence reconnue dans la rédaction d’un discours percutant et réussi. Votre client acceptera certainement de vous payer plus cher que son plombier. Vive les discours!
Vous avez saisi que le sujet de la tarification est complexe. Il est lié à votre expérience, à vos compétences transversales, au type de client qui vous engage et aux multiples contextes de travail pour lesquels on vous demande d’écrire.
Je vous connais cependant! Cette réponse ne vous convient pas tout à fait. Vous allez me demander : « Entre le moins cher et le plus cher, comment déterminer mon tarif courant? » Ma réponse de trésorier est toute… comptable! Voici un exercice tout simple du calcul d’un taux horaire.
- Établissez votre revenu annuel anticipé.
Pour ce faire, voici quelques indications de base. Sachez d’abord que le salaire minimum au Québec est de 21 500 dollars pour une semaine de 40 heures, mais que le salaire moyen se situe autour de 42 000 dollars par année. Si vous êtes membre agréé de la SQRP, cela signifie que vous avez fait des études universitaires et que vous considérez que vous méritez mieux. Je ne vous blâme pas. Je vous concède alors un salaire de 50 000 dollars par année. Et puis non. Soyons positifs, audacieux, entrepreneurs, et fixons-nous un objectif de 60 000 dollars, tiens!
- Établissez ensuite vos frais pour faire des affaires.
Connaissez-vous vos coûts pour faire des affaires? Voici une liste partielle des principaux postes budgétaires : ordinateurs, téléphone intelligent, tablette, imprimantes (y compris papier et cartouches), chaise de travail, télécopieur, bureau, livres de référence, logiciels, automobile (pour la partie affaires), déplacements (essence), restaurants, etc. Tiens, je vous octroie 20 000 dollars par année. Évidemment, je ne parle pas des impôts que vous aurez à payer sur vos revenus, je m’en tiens strictement aux coûts pour faire des affaires.
- Combien d’heures allez-vous facturer ?
Plusieurs gestionnaires évaluent à 1 250 heures par année le nombre d’heures normalement facturables d’un professionnel, ce qui équivaut à 24 heures par semaine si vous ne prenez jamais de vacances! D’accord, je vous donne quatre semaines de vacances – vous le méritez bien – ce qui nous ramène à 26 heures de facturation par semaine.
Avec toutes ces données, votre tarif horaire de base devrait être de 64 dollars. Le calcul est simple : 60 000$ + 20 000$ / 1 250 heures = 64$. Évidemment, vous devrez manier la calculatrice si vous ne parvenez pas à facturer 26 heures par semaine! Tous les calculs sont possibles (moins d’heures, tarif plus élevé), mais vous devez les faire au risque de ne pas pouvoir vivre convenablement de vos écritures. Ah, la vie de scribe!
- 18 septembre 2014
Un 5 à 7 pour saluer l’automne
Chers collègues et amis de la SQRP,
En ce début d’automne, que diriez-vous d’une sympathique rencontre entre collègues et amis de la SQRP afin d’aborder l’année 2014-2015 en beauté?
Nous vous donnons rendez-vous, le lundi 29 septembre prochain, à compter de 17 h 30, au Café du Nouveau Monde, 84, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal, à l’angle de la rue Saint-Urbain. Il s’agit du Café-Bar du Théâtre du Nouveau Monde.
Nous avons réservé un espace devant le bar pour nous retrouver. Il n’y a pas de frais d’entrée, chacun paie ses consommations. Ceux qui voudront manger au restaurant après le cocktail sont les bienvenus! Ce sera l’occasion de rencontrer d’autres membres, de réseauter, mais aussi… d’échanger et de rigoler.
RSVP à reneesenneville@live.ca, en indiquant le nombre de personnes qui vous accompagneront (n’hésitez pas à inviter vos proches et amis). Prière de nous informer de votre éventuelle intention de souper avec nous, après le 5 à 7, de manière à ce que nous puissions vous réserver des places.
Inscrivez-vous!
Au plaisir de vous compter parmi nous!
Le comité Services aux membres de la SQRP
- 19 juin 2014
Toutes nos félicitations à Claire Michaud, présidente sortante de notre association, qui s’est mérité le titre de membre d’honneur.
Membre de la SQRP depuis 2004, membre de son conseil d’administration de 2006 à 2013, d’abord comme secrétaire puis, de 2009 à 2013, comme présidente, notre amie et collègue a contribué de façon exceptionnelle à l’essor de notre Société. Claire Michaud devient ainsi la sixième personne à détenir le titre prestigieux de membre d’honneur de la SQRP.
- 19 juin 2014
Félicitations et bienvenue à nos 22 nouveaux consœurs et confrères, qui ont réussi l’examen d’agrément annuel, qui s’est tenu le 15 février dernier. Un bon nombre d’entre eux ont d’ailleurs participé à la cérémonie d’accueil, le 22 mai, comme on peut le constater sur notre page Facebook.
Voici les noms de ces 20 rédactrices agréées et 2 rédacteurs agréés : Catherine Baudin, Suzanne Beauchamp, Nicole Beaudry, Monique Bourget, Sylvie Cameron, Lucie Couasnon, Amélie Cournoyer, Marie-Claude Ethier, Linda Fatigba, Mélissa Guay, Jasmine Laurent, Flôrilène Loupret, Rosana Martinez, (M.) Dominique Nadeau, Isabelle Naël, Silvana Nahman, Claire Neveux, Marie-Claude Pageau, Line Prévost, Céline Trépanier, Julie Vaudry et Louis Philippe Vézina.
Du côté de Québec, un souper amical a eu lieu le mercredi 11 juin au restaurant Aux deux violons. Les nouveaux membres de la région ont alors eu l’occasion de rencontrer leurs collègues et de faire plus ample connaissance.
- 13 mai 2014
L’une de nos membres, Sylvie Goulet, vient de publier un excellent article dans la section Parole aux collaborateurs de la page d’accueil du Portail linguistique du Canada.
Sujet : Y a-t-il un rédacteur-traducteur-réviseur multilingue dans la salle?
Bonne lecture!